Les Merveilles, 2019/2021 (Extrait)
Acrylique, javel, teinture, sérigraphie et encre sur tissus
Format circulaire tendu sur disque de médium bois – 45 CM – 104 CM
Le mot « merveille » provient du verbe latin « mirari » qui signifie « s’étonner de», « admirer ». L’adjectif « mirabilis » dont le féminin est « mirabilia » est perçu comme un nom en bas-latin. Il donne le substantif « merveille » dont les sens étymologiques sont « les monstruosités » ou « les miracles ». « Merveille » ne renvoie pas de sens exclusivement positif, les choses désignées par ces termes peuvent être grandioses mais aussi e!rayantes ou horribles.
Cette série est le départ d'une réflexion picturale autour d'esthétiques possibles pour évoquer « le territoire sonique des musiques électroniques ». Pour explorer le son « Acid house » à l'image j'ai invoqué un imaginaire relatif au code beatnik, à la rave culture et aux couleurs acidulées. Le disque, la trame, le point, la pastille qui évoquent à la fois le support d’inscription sonore et la tête d'un smiley a été mon leitmotive rythmique pour jouer picturalement sur mes tissus.
« L'Acid House » est marqué par le son typique de la machine Roland TB303. Cette musique coïncide à une transformation sociale manifeste, via l'exploration de nouveaux territoires sonores et marque le début d'une nouvelle ère de manifestation politique et sociale au tournant des années fin 80/90.